Partout à travers le monde, on peut trouver des porte-bonheurs, chacun ayant ses propres caractéristiques et origines. Au fil des ans, ils ont été adaptés à notre mode de vie et on les utilise pour décorer les murs de nos maisons, les toits, les jardins, les voitures, et même comme accessoires que l’on peut porter partout. Cependant, ils sont utilisés de manière différente et, souvent, pas dans le même but. Nous allons donc vous en informer un peu plus à leur sujet, afin que vous en tiriez le meilleur parti.
Maneki-Neko
Au Japon, leur pays d’origine, les Maneki-Neko (chats porte-bonheur) sont placés dans les entrées des magasins. La sculpture s’inspire d’une légende japonaise dans laquelle un bobtail japonais sauve la vie d’un riche marchand pris dans une tempête.
Malgré ce que beaucoup supposent, le chat ne salue pas, mais invite les gens à entrer et selon la main qu’il lève, cela a différentes significations : la patte droite cherche à attirer la prospérité et l’argent ; la patte gauche attire les visiteurs et les deux pattes protègent la maison ou le commerce.
Éléphants
Les statues d’éléphants sont très populaires et sont un symbole de force, de puissance, de stabilité et de sagesse. Selon la superstition populaire, ils doivent toujours faire face à la porte pour pouvoir porter chance. Ils ont une fonction similaire à celle du Maneki-Neko, mais à l’inverse. Au lieu d’appeler la chance, ils sont placés à l’entrée des entreprises et des maisons, afin de dissuader la malchance d’entrer. Vous pouvez en trouver sous forme de pendentif sur le site La Porte Du Bonheur.
Taureau de Pucara
Au début, ils ont été utilisés comme un moyen de marquer le territoire, de délimiter les zones où le bétail allait se reproduire et ainsi avertir les personnes peu méfiantes. Mais avec le temps, elles ont pris de nouvelles significations et sont maintenant associées à la protection, au bonheur et à la fertilité dans la vie conjugale. On peut voir cette poterie sur les toits ou à l’entrée de nombreuses villes du sud des Andes péruviennes, la province de Puno étant celle où elle est la plus populaire.
Main de Fatma
Aussi appelé Hamsa, ce symbole traditionnel dans les cultures musulmane et juive, a la même signification : « cinq ». L’amulette, également connue sous le nom de « main de Dieu », vient des temps anciens et peut être vue dans l’iconographie juive dès 244 après J.-C. dans les peintures murales de la synagogue Doura Europos. Selon les spécialistes, la main protège du mal en l’arrêtant avec la paume de la main, prévient les maladies et attire la bonne chance.
La patte de lapin
Un des talismans les plus populaires dans le monde entier, y compris en Europe, en Chine, en Afrique et en Amérique du Nord et du Sud. Selon les historiens, elle existe depuis 600 avant J.-C. chez les peuples celtes, qui considéraient que tous les animaux portaient chance, car, vivant dans des terriers souterrains, ils étaient en communication directe avec les dieux et les esprits du monde souterrain.
Capteur de rêves
Ce talisman tire son origine du peuple Ojibwa ou Chippewa du Nord des États-Unis. Au cours du mouvement pan-indien des années 1960 et 1970, sa popularité s’est étendue à d’autres peuples autochtones de la région, qui ont commencé à en faire leurs propres versions. Comme son nom l’indique, sa fonction est de filtrer les rêves. Il est accroché près d’un lit ou au-dessus de la tête de lit pour protéger – surtout les enfants – des cauchemars nocturnes.